
Présentation
Peintre, sculpteur, céramiste, lithographe, Albert Bitran est l’un des artistes majeurs de la Nouvelle École de Paris.
Né à Istanbul, vivant et travaillant à Paris de 1949 à sa mort, il s’attache à libérer la forme de son sujet sans rompre son mouvement. Artiste abstrait lyrique, il se sert de la couleur, chaude ou froide, et de la lumière qui en émerge, pour construire rigoureusement son propre langage plastique qui révèle sa singularité. Bitran trace un trait d’union entre l’Orient et l’Occident, toujours à la recherche de la Vibration qui régit "la relation du fini et de l'infini " (Bitran).
Jeunesse et formation du peintre Albert Bitran
Albert Bitran naît à Istanbul le 25 décembre 1931. D’origine juive séfarade, il grandit entouré de sa famille dans le quartier commerçant de Pangaltı de la capitale : ce quartier, marqué par ses ruelles étroites et ses arcades influenceront beaucoup son imaginaire une fois peintre. Le jeune Albert Bitran est aussi marqué par la mer, omniprésente à Istanbul. L’été, sa famille loue une maison sur les Îles des Princes. Polyglotte, Albert Bitran parle le français –il fait ses études au collège jésuite Saint-Michel-, le turc, l’anglais et le ladino, vieil espagnol des juifs d’Espagne. Son aisance linguistique et la richesse de son éducation pluriculturelle seront une aide précieuse pour le développement de sa carrière internationale.
Dès l’âge de 15 ans, il s’intéresse à la peinture. Le jeune Albert Bitran consulte à l’Institut français des livres et des revues avec reproductions de tableaux exposés à Paris et copie des tableaux de maîtres qui lui parviennent sous forme de cartes postales : Cézanne, Boudin, Manet… Et le jeune Albert Bitran a du succès : des parents d’amis lui achètent ses premières œuvres.
Arrivée à Paris : Amitiés & débuts artistiques du peintre Albert Bitran
Après l’obtention de son double bac français et turc, Albert Bitran part pour Paris étudier l’architecture. À peine âgé de 17 ans, il arrive dans la capitale des Arts en septembre 1948 et s’installe à Montparnasse, le quartier dont il a toujours rêvé. Il se plonge alors dans l’effervescence artistique du Paris d’Après-guerre et fréquente les cafés incontournables de la Coupole, du Sélect… où il retrouve d’autres peintres turcs, tels Mübin Orhon, Selim Turan, Avni Arbaş et plus tard Abidin Dino, son aîné et ami cher.
Après Montparnasse, Albert Bitran s’installe dans un atelier du pavillon américain à la Cité universitaire. C’est une véritable plateforme où se retrouvent des artistes du monde entier : Jesús Rafael Soto du Vénézuela, Serge Poliakoff de Russie, Georges Koskas de Tunisie, Horia Damian de Roumanie –ces deux derniers auront une influence certaine sur les débuts géométriques d’Albert Bitran. Très vite, Albert Bitran abandonne l’architecture pour se consacrer exclusivement à la peinture : il fréquente les expositions et se rend assidûment au Musée du Louvre. Le peintre Albert Bitran passe même très rapidement par l’atelier de Fernand Léger. Albert Bitran est alors proche de ses aînés Koskas et Damian. Il fréquente aussi à cette époque le couple d’artistes Maria-Helena Vieira da Silva et Arpad Szenes.
Premiers succès du peintre Albert Bitran : marchands et mécènes
Les premiers succès arrivent au tournant des années 1950. Albert Bitran expose en décembre 1950 au Salon de l’Art libre au Palais des beaux-arts de la Ville de Paris – il a 19 ans. Puis l’année suivante, il est présenté au marchand Jean-Robert Arnaud par l’intermédiaire de Koskas. Or ce marchand vient d’ouvrir sa galerie rue du Four et présente des peintres phares de l’abstraction d’Après-guerre. Jean-Robert Arnaud s’intéresse alors à l’œuvre d’Albert Bitran et lui consacre deux expositions en 1951 et en 1952. Jean-Robert Arnaud lance aussi la revue d’art Cimaise dans laquelle les œuvres d’Albert Bitran sont illustrées.
C’est à la Galerie Arnaud que le peintre Albert Bitran rencontre le collectionneur et connaisseur Henri-Pierre Roché. Il devient son mécène. Ce dernier le loge et lui fournit le matériel en échange de ses œuvres. À cette époque, Albert Bitran poursuit ses recherches sur l’abstraction géométrique, sur toile et sur papier avec un mélange d’aquarelle et de crayon. Le Docteur Velti, suisse et ami de Roché, lui achète alors un lot de dix œuvres sur papier. Puis Denise René, « papesse » de l’abstraction géométrique, expose Albert Bitran dans sa galerie rue La Boétie en 1954 dans son exposition de groupe Baertling, Breer, Bitran. Roché écrit la préface du catalogue.
À cette époque, Albert Bitran débute une participation qui sera régulière dans deux salons d’art parisiens : le Salon des Réalités Nouvelles dès 1952 et ce jusqu’en 1965, le Salon de Mai auquel il participera tous les ans sans interruption, de 1956 à 1975.
En juillet 1955, accompagné de Damian, il voyage dans le sud de la France, notamment à Saint-Paul-de-Vence. À son retour, il commence à peindre des paysages abstraits, dont Naissance d’un paysage, à la peinture à l’huile en y ajoutant du sable et des vieux papiers. L’année suivante, c’est avec Mübin Orhon qu’il retourne dans le Midi pour travailler. Il réalise aussi les vitraux de l’église de Schœneck en Moselle. Dès lors, il abandonne définitivement sa veine géométrique. À l’hiver 1955, il s’installe chez ses amis Annie et Claude Lefort où il dispose d’un grand salon-atelier.
En 1956, Albert Bitran fait une autre rencontre décisive, celle du marchand Jean Pollak avec qui il noue une amitié solide. Directeur de la Galerie Ariel à Paris, ce dernier expose avenue de Messine, puis boulevard Haussmann, les artistes de sa génération qu’il soutient : Roger-Edgar Gillet, Jacques Doucet, André Marfaing, Bengt Lindström et les Cobra, Asger Jorn, Karel Appel, Corneille… Il se passionne aussi pour l’œuvre d’Albert Bitran qu’il expose et défend dès lors très régulièrement dès 1957, tant dans des expositions personnelles que dans des expositions de groupe.
En 1957, Albert Bitran rencontre aussi un autre collectionneur important : l’actrice Jacqueline Delubac. Cette dernière s’intéresse fortement à l’œuvre d’Albert Bitran et lui achète sept tableaux dont Faune calcaire qu’elle accroche à côté d’un grand nu de la période bleue de Picasso dans son salon à Paris. Plus tard, en 1986, Jacqueline Delubac lui commandera deux autres tableaux. En 1998, la donation de Jacqueline Delubac au Musée des beaux-arts de Lyon donne lieu à une exposition d’envergure De Manet à Bacon. Collection de Jacqueline Delubac dans laquelle figurent des œuvres d’Albert Bitran.
Les ateliers d’Albert Bitran
En janvier 1958, Albert Bitran qui vient d’obtenir la nationalité française, épouse Claude Ledoux. De leur union naîtront deux filles : Hélène et Mariane. Après un séjour à Saint-Paul-de-Vence, ils s’installent à Paris au 26, rue des Plantes dans le XIVème arrondissement, un quartier d’artistes. Dans ce nouvel endroit, Albert Bitran continue de peindre ses paysages, mais commence surtout une autre série sur le thème de l’atelier que lui inspire son nouveau décor, caractérisée par des éléments clés comme la haute verrière, le chevalet et son sabot… Avec la lumière bien sûr qui inonde sa peinture, tel L’Atelier en pleine lumière. « Le rythme est un ‘périple d’ombres’» soutenait Albert Bitran.
Débuts de la céramique et de la gravure pour Albert Bitran
Au début des années 1960, le couple Bitran achète dans l’Aube, à Rigny-le-Ferron, une grande bâtisse à rénover : une partie devient l’atelier de peinture et la grange un atelier de céramique, doté d’un four. C’est ici que ses poteries seront exécutées, aidé de sa femme et de leurs amies, la céramiste Vera Herold et Minouche Pastier. En 1967, Albert Bitran exécute également des céramiques à Albisola en Italie chez le potier Tullio Mazzotti : il y rencontrera Wifredo Lam. Ses céramiques sont ensuite exposées à la Galerie Birch à Copenhague puis au Musée de Randers au Danemark.
À cette époque aussi Albert Bitran débute une collaboration avec les imprimeurs et en particulier avec Fernand Mourlot à Paris, l’imprimeur de Pablo Picasso et de Marc Chagall, puis l’atelier Bellini. C’est pour l’artiste Albert Bitran un exercice qui lui plaît particulièrement et qu’il déploiera tout au long de son œuvre. Plusieurs livres illustrés voient le jour, ponctués de gravures d’Albert Bitran, comme L’Atelier de Georges Boudaille, publié par Impriludes en 1964 et exposé à la Galerie La Hune à Paris, ou Épreuves de Jean-Louis Baudry, édité et présenté par la Galerie La Balance à Bruxelles en 1966.
Renommée internationale et notoriété dans les pays du nord
À partir des années 1960, l’œuvre d’Albert Bitran connaît une grande notoriété dans les pays du Nord : en Scandinavie, aux Pays-Bas, en Allemagne… Son œuvre est exposé très régulièrement tant dans les galeries que dans les musées. En 1960, l’œuvre d’Albert Bitran est d’abord présenté dans une exposition collective au Lunds Konsthall en Suède. Côté marchand, Börge Birch, installé à Copenhague, est dès 1961 le principal marchand à défendre l’œuvre du peintre en Scandinavie. Il y a aussi la Galerie Nord, galerie danoise installée à Randers. Aux Pays-Bas, la Galerie Nova Spectra à La Haye expose aussi l’œuvre du peintre Albert Bitran et lui consacre une exposition personnelle en 1964. À Amsterdam, la Galerie de Boer présente l’œuvre d’Albert Bitran dès les années 1970. À Cologne, la Galerie Johannes Schilling organise deux expositions personnelles d’Albert Bitran en 1990 et en 1993.
Le couple Bitran voyage aussi régulièrement en Italie et descend en voiture jusqu’à Rome. Albert Bitran partage alors l’atelier du peintre Marcello Avenali. À Rome, Albert Bitran s’exerce à différentes techniques : lithographies et sérigraphies, mais aussi à divers travaux sur papier… Il expose alors au Studio Erre lors de différentes expositions collectives dans les années 1970.
En 1967, Albert Bitran se rend à Cuba à l’occasion du Salon de Mai, sur invitation de Wifredo Lam. Il y retrouve toute une communauté artistique et intellectuelle, parmi laquelle des amis comme Cesare Peverelli, Corneille, Philippe Hiquily… « On visitait, on peignait un peu, on était bien » se souvient l’artiste. Ensemble, ils créent une œuvre collective in situ.
Dans le Paris des années 1960, Albert Bitran vit au cœur de la scène artistique et côtoie Edouard Pignon, son voisin, Alfred Manessier, Gustave Singier, Pierre Soulages… mais aussi Geer van Velde avec qui il noue une solide amitié : ils exposeront ensemble à la Galerie de Boer à Amsterdam. En 1968, Albert Bitran quitte la rue des Plantes et s’installe rue Notre-Dame-des-Champs, dans le VIème arrondissement à Paris, où il restera pendant trente-deux ans. Dans son nouvel atelier, Albert Bitran poursuit ses recherches artistiques : sa palette se fait plus audacieuse et l’artiste s’interroge sur l’espace. Il peint de temps en temps sur de grandes toiles qu’il découpe ensuite puis fixe sur châssis, ou travaille sur papier qu’il maroufle lui-même sur toile.
Nouvelles thématiques d’Albert Bitran : les doubles et les grandes formes
Avec les années 1970, Albert Bitran aborde le thème des Doubles : un thème qui réunit sur un même tableau deux interprétations de la même forme pure, invitant le spectateur à percevoir chaque espace créé, séparément et dans son ensemble. C’est donc la réalité et ce que l’on en perçoit proposés sur une même toile. Ces Doubles sont exposés de nombreuses fois, tant à Paris à la Galerie Ariel qu’à l’étranger : en Scandinavie, aux Pays-Bas et en Autriche. À Amsterdam, la Galerie de Boer présente ces œuvres lors d’une exposition personnelle en 1974. La thématique des Doubles interpelle écrivains et philosophes, notamment Claude Lefort qui écrit à ce sujet Bitran ou la question de l’œil, publié en 1975. Il s’agit alors du premier texte de phénoménologie consacré à la peinture.
De son travail sur les Doubles naît en 1976 Sextuor, six tableaux pensés pour être présentés en cercle fermé, qui sera exposé dans différents musées, galeries et églises. L’exposition Sekset est une exposition itinérante en Scandinavie : au Nordjyllands Kunstmuseum à Aalborg en 1978, puis au Sonja Henie-Niels Onstad Art Center à Oslo et au Trondhjems Kunstforening en Norvège en 1979. Sextuor est aussi exposé à la Galerie de Boer à Amsterdam la même année, ainsi qu’à l’église Saint-Blaise de Salzbourg, grâce à la conservatrice Sigrun Loos. Sextuor est aujourd’hui conservé aux Abattoirs de Toulouse.
En 1974, avec la donation du collectionneur Gildas Fardel au Musée des beaux-arts de Nantes, l’œuvre d’Albert Bitran rentre dans une nouvelle institution.
À cette époque, le couple Bitran quitte sa propriété de Rigny-le-Ferron et s’installe dans une autre vieille bâtisse à rénover dans le Lot, à Gaillac.
À l’été 1979, Albert Bitran est nommé professeur du Master Course de la Summer Academy de Salzbourg où il succède à l’artiste Corneille. Albert Bitran, grand mélomane, profite pleinement de cette immersion hautement musicale et assiste à de nombreux concerts. Il renouvellera l’été suivant son poste à Salzbourg.
Albert Bitran développe ensuite un nouveau thème : les Grandes Formes, à la palette audacieuse. Ces œuvres sont exposées pour la première fois à la Galerie Louis Carré à Paris en 1987, puis à Tokyo et à Los Angeles.
Albert Bitran, sculpteur
En parallèle de son travail de peinture, Albert Bitran explore la troisième dimension et se met à la sculpture, une manière pour lui de transposer les formes de ses peintures en volume. Il crée alors de petites sculptures en bois de maquette qu’il peint parfois en gris et d’autres plus grandes en matériaux divers. Une grande sculpture en bois de 3 mètres est d’ailleurs exposée à la Foire de Bâle par la Galerie Louis Carré.
Pendant les années 1990, les expositions en France et à l’étranger s’enchaînent : au Danemark, en Norvège, en Suède, aux Pays-Bas, en Italie, en Turquie, en Allemagne, en Suisse… En 1991, lors de la rétrospective Albert Bitran à L’Isle-sur-la-Sorgue, un entretien entre l’artiste et l’historien Jean Paris est enregistré et figure dans la revue de la Fondation Gulbenkian Coloquio Arte en 1992. Cette même année, est publiée aux éditions Ides et Calendes la deuxième monographie sur l’œuvre d’Albert Bitran écrite par Georges Borgeaud.
Albert Bitran et les Arcades
Dans les années 1990, Albert Bitran s’intéresse à une nouvelle forme, celle de l’arcade. La quadrature du cercle l’attire, elle lui rappelle les arcades des galeries couvertes de sa ville natale, Istanbul. « Il a toujours un côté ouvert où l’arcade rentre dans le tableau et le tableau dans l’arcade » soutenait Albert Bitran. En 1997, il se rend d’ailleurs à Istanbul où une exposition lui est dédiée au Centre d’Art Aksanat à Istanbul. Son ami, le critique d’art Necmi Sönmez, écrit la préface du catalogue.
Au tournant des années 2000, Albert Bitran participe à d’autres expositions collectives dans sa ville natale, notamment l’exposition Paris : 1945-1960. L’École de Paris et les peintres turcs, présentée au Yapi Kredi Kâzim Taskent Sanat Galerisi, Istanbul en 2000. Il y a aussi les différentes expositions proposées par SantralIstanbul : Modern and Beyond: 1950-2000 en 2007, Paris Turkish Abstract Painters en 2011, Artists in their time en 2016. En 2011, Albert Bitran participe aussi à l’exposition Beyond the Apparent. A Selection from the Art Collection of the Central Bank of the Republic of Turkey au Musée de Péra à Istanbul.
À la fin des années 1990, Albert Bitran vend sa maison dans le Lot et s’installe en Normandie où il fait construire un grand atelier lumineux. Il quitte aussi son atelier de Paris pour Montrouge. Il aménage dans un ancien cinéma un grand atelier où il réalise ses sculptures et ses peintures grand format, notamment les Arcades qu’il construit parfois en triptyque.
Les noirs & retrouver Degas : l’œuvre de maturité d’Albert Bitran
Au début des années 2000, Albert Bitran est entraîné vers de nouvelles recherches artistiques qui le poussent à explorer le noir, qui peu à peu envahit son œuvre, en usant de l’huile, du fusain, de l’encre de Chine ou de la gouache. Ces œuvres seront exposées à la Galerie des Tuiliers à Lyon en 2012 sous le titre Érosion des noirs, avec un texte de Gérard-Georges Lemaire.
À partir de 2004, l’historienne de l’art Clotilde Scordia et Claude Bitran commencent un travail d’archivage de l’œuvre d’Albert Bitran. Ce travail sera la base du Catalogue raisonné d’Albert Bitran aujourd’hui en préparation et rédigé par les filles de l’artiste Hélène de Panafieu et Mariane Bitran Spang-Hanssen et Clotilde Scordia.
En 2006, Albert Bitran participe à l’exposition L’Envolée Lyrique. Paris 1945-1956 présentée au Musée du Luxembourg à Paris qui remet à l’honneur l’Abstraction lyrique d’Après-guerre.
En 2010, Albert Bitran présente ses œuvres à la Grovesnor Gallery à Londres avec l’exposition Obliques. L’artiste s’y rend pour le vernissage et c’est lors de ce séjour qu’Albert Bitran visite la Courtauld Gallery. Intrigué, son gendre lui avait en effet signalé que quelqu’un l’imitait. Il comprend lorsqu’il découvre le tableau La Dame au parasol d’Edgar Degas. Tout son vocabulaire artistique s’y trouve en effet : les courbes, les verticales, le petit rond percé… et les palettes se ressemblent. C’est pour lui une grande satisfaction : Degas est l’un des peintres qu’il admire le plus avec Édouard Manet. De retour à Montrouge, il poursuit ce travail : il isole alors les éléments, déconstruit et reconstruit l’ensemble de ses compositions sur de grands papiers et des toiles. Ces œuvres seront exposées à la Galerie Convergences à Paris en 2017 sous le titre Affinités en Noir majeur. Retrouver Degas.
Le peintre Albert Bitran décède le 9 novembre 2018 à Paris. L’année suivante, paraît aux éditions Liénart une nouvelle monographie d’Albert Bitran avec le texte de Claude Lefort, Bitran ou la question de l’œil, et un nouveau texte La Traversée de la peinture par Jean-Luc Chalumeau, qui retrace tout le parcours d’Albert Bitran, d’Istanbul à Paris.